C'était encore l'époque du minitel et j'étais entré en contact avec un couple résidant dans une ville à une demie-heure de chez moi. J'avais pris rendez-vous sur un parking et Monsieur était venu me chercher pour m'emmener à leur domicile. C'était une de mes toutes premières rencontres et j'étais hyper excité (avec tout ce que cela a de positif, et aussi de négatif; c'est toujours le cas aujourd'hui).

Arrivé chez eux, dans l'entrée de leur appartement, Monsieur m'a mis un collier et attaché la laisse; il m'a également bandé les yeux et m'a emmené au salon. Là nous avons parlé un peu, j'étais très tendu; Madame m'a lu un contrat de soumission pour la soirée et j'ai dû le répéter au fur et à mesure. Puis ils m'ont demandé de me déshabiller devant eux. J'avais toujours le bandeau (je l'ai gardé presque toute la soirée); c'est quelque chose que j'ai découvert ce soir là et que je trouve très utile pour renforcer encore les sensations.

Je me suis donc retrouvé nu devant eux et suis resté ainsi debout et immobile un bon moment. Puis ils se sont mis à me palper par instants, effleurant ou titillant différentes parties de mon corps. Il m'a semblé que cela durait, c'était très plaisant, je devais bien bander, et en même temps je me demandais quelle allait être la suite.

On m'a demandé ensuite de me mettre à quatre pattes pour me promener comme un chien et le trajet m'a emmené jusqu'à un entrejambe féminin qu'on m'a ordonné de renifler et lécher pour en prendre connaissance, puis on m'en a retiré, et l'opération a été répétée plusieurs fois. C'est alors que je me suis rendu compte que la physionomie du sexe dont je devais m'occuper et son odeur et son goût n'étaient pas toujours les mêmes. Et que j'ai compris qu'il y avait une deuxième femme (au moins) dans la pièce ...

Il y avait en fait effectivement deux femmes dans la pièce. Le jeu a alors été un peu modifié. On a continué de me promener en laisse dans l'appartement, parfois à quatre pattes parfois debout, et régulièrement on m'emmenait jusqu'à un entrejambe féminin que je devais reconnaître. Si je nommais la bonne personne, j'étais récompensé, flatté, caressé. Si je me trompais de personne, j'étais puni. Je me rappelle de deux punitions, dont je n'avais pas vraiment l'habitude: la fessée par des mains féminines (de quoi être bien rouge et excité) et devoir faire une fellation à Monsieur (en douceur et sans aller jusqu'à sa jouissance, il voulait garder des forces pour la suite, mais en m'appliquant au maximum; il m'a quand même dit qu'il sentait un peu mes dents!).

Quand ce long jeu a pris fin, on m'a ordonné de m'allonger par terre (sur le dos). J'avais toujours les yeux bandés, mais j'ai senti qu'une femme se positionnait sur moi (c'était Madame), son sexe sur mon visage et elle s'est frottée un long moment, histoire de se chauffer; j'essayais de sucer ou de lécher comme je pouvais. Puis Monsieur est à son tour intervenu et a pris Madame par derrière; j'ai alors servi de carpette à leurs ébats puisque la pénétration se déroulait juste au-dessus ou sur mon visage, j'étais aux premières loges ! Je ne sais pas ce que faisais leur amie, mais je l'entendais gémir. Tout à coup, en pleine agitation, un liquide au goût indéfinissable mais exquis a coulé sur moi; je n'ai jamais su si c'était la cyprine de Madame (femme fontaine?), le sperme de Monsieur (test hiv préalable) ou les deux, mais je n'ai pas oublié leurs orgasmes sur moi, même en étant dans une position pas très confortable, un peu écrasé !

Quand ils se sont retirés de moi, je suis resté allongé par terre et j'ai senti des mains caresser mon sexe (c'était en fait celles de leur amie). Cela a duré assez longtemps, le jeu étant de m'exciter puis de s'arrêter avant d'aller trop loin, puis de recommencer. Mon éjaculation a donc été tardive, dans un mélange de grande jouissance et d'un peu de douleur, l'excitation ayant été très prolongée.

On m'a alors retiré mon bandeau, ce qui a changé le cours de la soirée (qui était en fait déjà bien avancée). Les femmes étaient fort belles et Monsieur n'était pas vilain non plus, mais on peut dire que pour moi le charme était un peu rompu (et j'en ai aussi moins de souvenir). Madame avait encore faim de sexe, mais Monsieur et moi-même bandions un peu mou. Avec nos caresses et nos sexes, nous l'avons encore fait jouir, mais elle en a été moins satisfaite.

Quand je suis parti de chez eux, c'est leur amie qui m'a raccompagné jusqu'à mon véhicule. J'aurais bien voulu passer le reste de la nuit avec elle, mais elle ne l'a pas souhaité; je ne l'ai jamais revue. Je suis rentré chez moi, fatigué mais heureux, finalement très satisfait d'avoir passé ainsi une soirée pleine de sexe et d'émotion.